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  • : Petits textes d'amour courtois, d'amour galant,soit avec un contenu mystique ou pas. Ésotérisme de la Dame, des frères Prêcheurs
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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 15:01
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De la savante ignorance

Nos larmes désorientées au paupières ventées, sèchent entre sang et sueur composés. Aux ors comparées, de velours parées, elles laissent vacance, apparence et convenance. Nous cherchons dans notre passé ce qu'aucun avenir jamais, nous apportera. Nous sommes les enfants de l'illusion et nos attirances sont l'inconscience et l'inconstance. Aveugles des temps aux amours dénaturés, nous aimons dans la vacuité et l'irrésolu. Aux dames posées, profondes et fallacieuses nous offrons nos amours pompeux et nos émotions délabrées. Y aurait-il d'autres certitudes que l'incertain de la mort et d'un possible sans aucune possibilités? Vacance d'un Dieu composé, qui suivra l'indifférence et la chute de l'agitation humaine.

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 14:27

4013335210_c47cd9f15f.jpgPie pellicane

 

Mon frère, j'ai perdu Dieu pour me retrouver car j'avais oublié ma condition. Je voulais ce que l'on ne peut savoir, sans savoir réellement ce que je voulais. Âmes vendues, âmes trouvées, je vous connaissais toutes et pourtant je ne reconnus personne parmi vous. Rien ne peut être suffisant pour combler la distance qui nous sépare de Dieu. Dieu s'exprime dans la plus pure simplicité et dans l'inaccessible et se complaire dans la réalité n'est aucunement une vérité. J'affirme que si nous parlons si bien de lui c'est justement du fait que nous le connaissons si mal. Dieu n'est pas une saveur ou un compromis, il est ce que l'homme n'est pas, différent de lui-même.

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 21:28

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Les heures passées au présent délient ma vie de ses tourments. Cette foi inébranlable, ébranle mon esprit. Ma croyance devint alors mon inexistence, lumière ténue soufflée. Être convenu et puéril! Avoir été désir d'inutilité! Ma vie va. Elle va de l'absurdité à l'innocence, de l'inconnaissance à l'ignorance. Nous sommes là où rien n'existe encore, une errance, une souffrance visagées, un sourire effacé. Mon immortalité vaut bien une mort, un avenir évanoui. À mourir si souvent, je finirais bien par vivre un moment. Et après m'être passé de moi, elle existera peut-être?

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 04:30

2392156164_15c038c987.jpg                      2101058097_f43d44048e.jpg                                                                                                         Ma vie bruissait encore d'illusoires tendresses, fardée de douleurs, belle et souriante, si prompte à offrir, à s'offrir. Les troubles passagers et les sénilités accrues d'un âge bien menteur, nous faisaient honnir les vieux barbons désabusés. Pourtant ils n'étaient plus qu'houaiches tracées, évacuées au gré des flots percés. Meurs mon ami, avant elle si tu le peux! Nous voulions devenir ce que déjà nous étions. Nous l'avons suivi et elle nous a trahit. Nos infortunes et nos errements, malicieusement confondus, nous firent croire à l'ineffable sagesse d'une vie enfin comprise et acceptée. Pourtant ils n'expliqueront qu'une fin risible et prévisible. Aurais-je dû comprendre ce qui ne se pouvait comprendre? Faillir et déchoir
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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 08:54

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Vous êtes ma vie et une pauvre comédie, des cieux de paille  fertilisés, d'immuables semonces et d'insatiables tourments à l'éternité versatile de l'unique moment. J'aurai vécu une seconde sans existence, noyé dans l'immensité. Ainsi vivons-nous ce qui n'est plus, affolés et déçus de cette vie impudente. De l'allaitement maternel à halètement des affres de la mort. Aussi, ai-je besoin de vous madame car vous êtes l'amour. Mes larmes chaudes encore, coulent, fondent et caressent cette mort démunie qu'est ma vie. L'insipide vie et mort indéterminées, déclinant conjointement. Madame mon amour est la mesure de Dieu! Laissez ma vie s'encourager de ceux qui ne peuvent pas aimer et mon amour vous verra encore alors que je serais mort. Un amour sans âme près sa dame.

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 10:20

 

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De la Croix..

 Dans le désert... L'épée plantée au soleil tournée, jette l'ombre de la croix pattée. Dans l'ombre des voûtes ogivales, est dressée la croix dorée. Elle est vouée au silence dans l'âbime sans fond. Elle est l'écueil des âmes dociles. Elle est notre foi blanchie et lavée dans le sang. Elle est le mystère de la profondeur de la foi emmurée. Quelques mots de mes lèvres échappés se perdent au-delà de mon esprit égaré. Amour sans compromission, sans concession, sans conclusion : l'hésychia. Mais déjà la rose perlait sous la rosace

 

A la Rose...

La rose connaissance ultime de mes désirs, la rose, désir ultime de mon intime inconnaissance. Rose aimée, rose amour, femme aimée. Mon coeur se perd dans ce peu de vie, lassé qu'il est de vivre ce passé auprès de son aimée. Dieu existes-tu autant que je t'aime?

 

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 13:43

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                                                                        Je n'entends plus des bruits de la vie que les murmures étouffés, à peine audibles de mon passé. Serais-je le présage de l'inutile ou de l'utile? Mes paupières s'ouvriraient-elles sur la méconnaissance d'une vie démunie et sur la connaissance d'un infini à la mort complaisante? De ma vie citée, fragile lieu commun aux orients éternels souvent évoqués, mon âme effrayée s'épand et choit. J'ai aimé, un temps puéril, un temps futile, mais mon coeur en fût-il?
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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 10:10

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Quand les mots morts mal appris, de formes résonnent, leurs sens s'éteint car ils ne disent plus rien. Il deviennent  le répit d'un mensonge ou d'une vérité! Ils retiendront, puérils, le souffle du vent échappé, l'apparence des croyances de notre vie clouée, fonds mesquins des silences. Je suis non né d'un souffle à peine retenu. Des mots indifférents, vécus, lancés dans une vie, souillés de pensées qui maintiennent notre vanité de conscience perceptible et ridicule, des mots sans fonds. Ainsi font, font, font les mots...

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 14:30

2560800833_8a58a3ef1b.jpg                      La nuit venue, un banc usé, oublié, dans un parc sans fond à l'horizon masqué. Reflets perçues, assombris des ténèbres divines, lueurs fugaces, l'homme ne peut outrepasser ce qu'il est. Serait-il une nécessité voulue de l'absolu ou l'essence d'une différence à Dieu consacrée? L'homme ne serait-il pas une mort acceptée par nature? Pourtant la mortalité crée l'immortalité, faisant ainsi de sa mort une attente à pourvoir. Dieu nous est dû dans la croyance que nous en avons. Perdu aussi dans la nuit venue, oublié dans l'horizon morfondu.
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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 05:31

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La nuit étirée oublie de finir et le temps éreinté des lumières passées, d'un restant de vie, se repose. Il se sépare d'une vie frileuse et se prépare à la mort annoncée. Mais cette vie vieillissante à mes côtés était-elle ma liberté?
Suis-je le devenir immuable devenu? Ou mon âme n'est-elle que le répit déguisé d'une absence éternelle? D'une vie à nous semblable inachevée? Dieu pourrait-il être la remise en question de nos rires, nos joies, nos pleurs?
Laisser ici ne serait qu'une cruelle déception, car alors, mon existence ne serait qu'un passé. Nous n'existons pas vraiment, autrement qu'éternellement incréé. Nous ne pouvons concevoir de l'inconcevable que le concevable inachevé. Nous ne sommes que si Dieu est déjà créé.

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