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  • : Petits textes d'amour courtois, d'amour galant,soit avec un contenu mystique ou pas. Ésotérisme de la Dame, des frères Prêcheurs
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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 15:03
PARAMORPHOSE

Au soir restant, ma vie vacillante aux lueurs de mon passé, encore désire l'aube incertaine. L'intolérable, l'inavouable peur que la mort inspire. Aube espérée..., dois-je oublier celle qui m'a déjà oubliée ? Fleur fanée si belle, hâte mes pleurs et rejoins l'éternité.

De mots à peine touchés, manches et anneaux vers vous déposés, seul pour mon amour j'ai oeuvré. Et j'use mes pensées aux vaines espérances de ce coeur rogue. Ai-je seulement vécu ? Bien sûr je suis las, je suis effrayé. Mais sans devenir que deviendrais-je ? Ma vie s'amenuise lentement mais est-il possible que ce soit sans retour? Pourtant l'horreur me reste à vivre, la minute où l'on se sent, où l'on se voit mourir

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 15:01
Je ne vous veux montrer semblant madame, vous valez mieulx qu'une quête désespérée. Vous valez mieulx qu'une arrogance dévoyée et ma foi inutile. Bien sûr je vous sais improbable et je sais mon amour sans retour. Pourtant je me refuse à apitoiement et je ne vois dans la servitude qu'une résonnance creuse de mon être. Souvent liées à les pensées, mes nuits furent écourtées et des ombres blanchies occupaient à loisir tout l'espace. Un crépuscule qui ne finissait pas. Je me fais semonce madame des perfidies de l'admiration que je vous porte. La mort m'est dû madame. Car aimer pour rien rudoie si fort l'âme que l'apaisement réside dans l'espoir inconnu que recouvrira en son temps des champs fleuris.
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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 08:23

Ripaillons madame en nos loisirs mariolets et vaniteux que nous sommes, croque-note de la bagatelle, baguenaudons à se marrir dans le vain espoir d'un temps infini. Je vous veux madame insoumise et inaccessible rougissant mon coeur encore innocent, non pas victime mais prompt à l'amour. Je n'y peux mais madame et dussé-je en mourir je vous offre ma manche et défendrais vos couleurs. Aux éconduits trousseurs des ruisseaux, dévoyés et dépourvus d'amour, croquants mal dégrossis nous laisserons parodie d'amour et dégoût. Je vous veux madame dans l'ultime lueur de mes yeux, m'accompagnant vers la mort la main dans le main et pardonnant le sang versé du croisé que je suis.8609719034_eecd203764.jpg

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 13:19

2844357695_daff1da265.jpgMon dernier souffle contenu, je veux expirer mes ultimes vanités. Car ni bien ni mal ne ferai plus madame. La souffrance à présent est un abandon nécessaire, une contemplation apaisée. Jadis mon désir vous comblait d'effleurements gantés et tourmentés et vous frémissiez de ces outrages si gracieusement demandées. J'étais fort, je suis faible. J'étais amant, je suis malade, une ombre, une ombre dépendant d'un soupir. De ma vie ? Non il n'y a rien à retenir. Retenir ce corps soumis aujourd'hui aux sollicitations de mon âme ? Et nos nuits qui nous semblaient éternelles étaient bien illusoires devant l'éternité qui m'attend aujourd'hui. Je vous quitte madame, je quitte le feu de cette passion pour....  un autre feu.

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 05:09

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Il effleurait de sa présence mon âme apaisée. Ses mots sans fonds semblaient s'ajuster à ma vie. Et son existence encombrait ma pensée. Je l'aimais si fort, qu'il me semblait le trahir. De ma vie passée je me suis échappé et de moi, rien ne subsistera. Dieu n'est pas là, car c'est l'ensemble de la création qui est à voir. Et je séduirais ma mort afin de ne pas mourir humilié. Ce monde n'est qu'un involution et l'homme peut, doit briser ses chaînes. La création n'est pas terminée, d'autres mondes existent, inaccessibles ceux-là. Une création inversée qui serait de nature évolutive! Une roue des vies, une frénésie divines? Et si la vie n'était qu'absurdité humaine? Et si d'autres mondes existaient dépendants de l'existence mais absout de l'hérésie humaine? Nous nous forgeons continuellement pour nous désagréger mais je restituerai à ma mémoire, la, ma dernière image vécue!
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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 15:26
Cet instant convié au destin s'éteint madame. Ma nuit détoilée en voûtes écrasées emplit mon âme d'un désespoir voulu, attendu. Vous pensiez l'amour heureux? Vous pensiez nos coeurs serviles au désir, à la volupté, à l'abandon? J'ai cru aussi me contenter déraisonnables passions! J'ai cru, puis j'ai su et enfin j'ai subi. Alors la douleur fut ma maîtresse, la souffrance me retint et la solitude me servit. Oui, je souffre, je pleurs et j'aime. Je prie aussi madame, je prie l'impossible, l'inconscient, l'inexistant. À présent vous ne voyez plus de moi qu'une apparence, qu'une vacuité, qu'une inutilité. Pourtant je suis ce que j'ai toujours été. Ma robe sied à l'âme et non au corps. Vous avez raison en la vie car elle vous nourrit et vous incite à prendre et reprendre. La mienne n'est plus et ne pourra plus être car je ne l'habite plus. À Dieu...
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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 13:32
Une rose est morte ce matin. Sa pourpre précieuse aux folles embellies c'est affadie. Une mère est morte ce matin, on l'a laissé mourir. Mais pouvait-elle comprendre qu'elle n'existait pas? Elle n'était qu'une émotion, un instant. Alors elle est devenue ce qu'elle ne pouvait pas être, l'exception de son quotidien. Elle n'a jamais pu se voir, mais elle pouvait se rencontrer dans le regard des autres. Si son quotidien était commun, sa mort elle, sera unique. Elle est devenue l'éternité parmi la fuite éperdue du temps. Ses yeux ouverts seront enfin assouvis d'une vie simple et perdue. Une vie..., une moment raté d'éternité. Mais c'est dans cette raideur là que se meut l'éternité. N'ayez crainte vous goûterez au plaisir de l'éphémère permanent, celui qui insatisfait pleinement. Vous avez connu l'amour et la beauté mais c'était dans l'errance et l'ennui. Vous connaîtrez à présent l'indéfectible beauté et l'impensable amour. Aux pétales tombées, au temps dérobé, laissons la vie. À ces dances enlacées au vent qui nous pâmait, laissons la vie. Mais ma rose, pour me parler encore, qui êtes-vous?

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 15:44

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A mes frères, enfants de la Veuve

Dans l'aube naissante, la pluie incessante, gifle mon âme chancelante. Âme croisée au désespoir nouée, je ne vous veux abandonner. Votre beauté est dans l'inaccessible et de vous, nous n'avons qu'un piètre désir. Vous êtes, et le monde vous suit. Et, en ce désir, la mort me fait vivre. Elle me fait vivre loin de l'étroitesse du temps, loin de l'agitation puérile, loin des mesures humaines. Âme croisée, vous êtes de la mesure des apparences à vous données. Vous êtes l'existence créée, qui n'existe que par la perception que nous en avons. Vous êtes la taille même de notre univers. Je suis ce que vous m'avez fait, un hasard nécessaire.

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 15:51

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DIEU n'est pas la mort et la mort n'atteint pas DIEU. Je suis ma propre fin et le commencement. L'immensité couvre mon regard pourtant je vois plus loin encore. L'homme libre doit être à la hauteur de ses passions. Aujourd'hui je sais que l'initiation ne donne pas mais qu'elle fait vivre. J'aurai pu ne rien savoir au lieu de savoir que je ne sais rien. Pourquoi cette route qui mène ailleurs ramène invariablement, inlassablement vers cet "Ici" d'où je ne suis pas parti? Mais laissons-nous colorer la vie! Pour ne pas s'assombrir la lumière doit être éclatante, brève et intense dans l'instant. Je suis dans les extrêmes. Quitte le masque faussement expressif de la lourde nuit qui t'enveloppe. Face aux chimères, ce monde nous donne l'impression d'exister et de contenter l'homme. Ma confession aux souvenirs périmés, laissera briller les étoiles indifférentes. Que sommes-nous? Un regard que le temps vide? Nous voulions être et nous l'avons oublié. Encapuchonné, sans visage, je déambule...
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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 22:01
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Vous tous mes frères en vos grades et qualités


Mon frère sache que la présence en ligne effacée conduit à l'absence et que le chaos ordonné conduit aux couleurs opposées. Ainsi se joignent le jour et la nuit sur le fil des couleurs emmêlées. Que notre devenir se confond en nous, mais que la mort attachée à notre vie oublie ceux qui se donnent à elle. Car elle est maîtresse servile et anodine, diaphane des contours de vie. Ainsi est-elle représentée par le pavé de mosaïque, parvis du seuil à franchir. La fausse certitude des séparations nous leurre. Nous ne sommes que des actes manqués en regrets exprimés. Le pavé de mosaïque nous indique aussi que Dieu n'est pas. Nous ne sommes que des existences confondues sans aucune individualité, un chemin de confusion sans début et sans fin. Nous ne sommes que des regrets, des sursauts à peine composés, des absences nécessaire, indispensables à une mécanique funeste. J'ai dit.
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