1 mars 2012
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Une rose est morte ce matin. Sa pourpre précieuse aux folles embellies c'est affadie. Une mère est morte ce matin, on l'a laissé mourir. Mais pouvait-elle comprendre qu'elle n'existait pas? Elle n'était qu'une émotion, un instant. Alors elle est devenue ce qu'elle ne pouvait pas être, l'exception de son quotidien. Elle n'a jamais pu se voir, mais elle pouvait se rencontrer dans le regard des autres. Si son quotidien était commun, sa mort elle, sera unique. Elle est devenue l'éternité parmi la fuite éperdue du temps. Ses yeux ouverts seront enfin assouvis d'une vie simple et perdue. Une vie..., une moment raté d'éternité. Mais c'est dans cette raideur là que se meut l'éternité. N'ayez crainte vous goûterez au plaisir de l'éphémère permanent, celui qui insatisfait pleinement. Vous avez connu l'amour et la beauté mais c'était dans l'errance et l'ennui. Vous connaîtrez à présent l'indéfectible beauté et l'impensable amour. Aux pétales tombées, au temps dérobé, laissons la vie. À ces dances enlacées au vent qui nous pâmait, laissons la vie. Mais ma rose, pour me parler encore, qui êtes-vous?
Published by rosae68100.over-blog.com
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dans
mysticisme