10 mars 2012
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Cet instant convié au destin s'éteint madame. Ma nuit détoilée en voûtes écrasées emplit mon âme d'un désespoir voulu, attendu. Vous pensiez l'amour heureux? Vous pensiez nos coeurs serviles au désir, à la volupté, à l'abandon? J'ai cru aussi me contenter déraisonnables passions! J'ai cru, puis j'ai su et enfin j'ai subi. Alors la douleur fut ma maîtresse, la souffrance me retint et la solitude me servit. Oui, je souffre, je pleurs et j'aime. Je prie aussi madame, je prie l'impossible, l'inconscient, l'inexistant. À présent vous ne voyez plus de moi qu'une apparence, qu'une vacuité, qu'une inutilité. Pourtant je suis ce que j'ai toujours été. Ma robe sied à l'âme et non au corps. Vous avez raison en la vie car elle vous nourrit et vous incite à prendre et reprendre. La mienne n'est plus et ne pourra plus être car je ne l'habite plus. À Dieu...
Published by rosae68100.over-blog.com
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dans
mysticisme