Quand le ciel s'éteint. Quand le ciel s'éperonne aux dentelures des cathédrales et que sa plaie béante d'un pesant silence trouble mon âme. Quand son ombre à peine vacillante étreint comme le baiser des âmes perdues. Quand le glas sombre glace l'air d'effroi et déflore la paix. Quand la foi se découvre enfin dans les tourments et les bourrasques. Quand mon âme d'une vie souillée, essoufflée, esseulée s'accorde à la foi. Quand je vous aime madame. Sans vous je suis perdu et je n'ai plus foi qu'en l'inexistant. Ce coeur oppressé, cette poitrine endeuillée vous attendent madame. Ayez pour ce coeur de la compassion à défaut de passion, de l'attention à défaut de tentation. Quand le ciel s'éteint.