26 novembre 2012
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Ah! madame, je frémis encore de vos candeurs insoupçonnées, de l'abandon ourlé que vous offriez alors aux contours de mes folies. Je ne puis m'empêcher de penser à nos étreintes sulfureuses, à nos satinades effrontées, à la douce hardiesse de nos ébats, aux intimes combats ardemment livrés. Je vous aime madame. Et mon coeur chiffonné encore vous créé, et mon âme désemparée erre aux confins de mes pensées. Ah! la perfide douceur des voluptés de la chair ! Prodigalités empressées, contraintes désirées, servitudes délibérément espérées, je vous aime madame. Je n'ai pas pu vous oublier mais vous, pourriez-vous m'oublier ? De l'amour ou de la mort choisissez afin que je puisse encore servir, vous servir, en aimant, en vous aimant.
Published by rosae68100.over-blog.com
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dans
Amour galant