4 février 2011
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Il marchait, les pieds nus...Le jour s'endeuilleait lentement, lentement...La fin du jour laissait fuir une pâle lueur diaphane. Le frère était rompu de fatigue. Il s'arrêta et il s'assit. Ses membres étaient endoloris, ses pieds meurtris. Une mésange alors posa sa vie inquiète et fragile sur son épaule. Il la regarda doucement et il lui dit : "Oh! mon amie, Dieu me fit naître pour mieux te connaître. Aurais-tu dans ta bonté, quelques frugales vérités à m'enseigner? Nous, nous ne savons que prêcher ce que nous ne pouvons pas connaître. Et si la vérité était de ne rien dire? Car si les mots s'écoulent dans le temps, le silence lui, demeure pour l'éternité". La nuit était là à présent, il était là, il était las. Il se demanda où pouvait bien être le chemin qui mène de ce qui ne se voit pas à ce qui ne se voit plus. Il regarda le ciel et dit : "Dieu où es-tu?" Ores une voix lui répondit : "Mais, sur ton épaule!" Il se retourna, tourna la tête et d'un coup il se reveilla. Il comprit et dit :"Ai-je vraiment habité mon rêve
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dans
mysticisme