25 janvier 2012
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A mes frères, enfants de la Veuve
Dans l'aube naissante, la pluie incessante, gifle mon âme chancelante. Âme croisée au désespoir nouée, je ne vous veux abandonner. Votre beauté est dans l'inaccessible et de vous, nous n'avons qu'un piètre désir. Vous êtes, et le monde vous suit. Et, en ce désir, la mort me fait vivre. Elle me fait vivre loin de l'étroitesse du temps, loin de l'agitation puérile, loin des mesures humaines. Âme croisée, vous êtes de la mesure des apparences à vous données. Vous êtes l'existence créée, qui n'existe que par la perception que nous en avons. Vous êtes la taille même de notre univers. Je suis ce que vous m'avez fait, un hasard nécessaire.
Published by rosae68100.over-blog.com
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dans
mysticisme