La Rose épineuse aux temps fuyants, laisse poindre l'éternité de sa beauté. Elle pleurait l'amour et la joie. Elle était épuisée, usée, l'âme déchirée. Son désir était sa seule présence, une présence absente. Elle combattait car elle se ressemblait, elle se cherchait. Mais son âme incréée dépassait les limites imposées. Elle entendait encore le bruissement de la vie qui l'abandonnait sans regret. Elle était épuisée du vouloir extrême aux perceptions erronées et à l'inconnaissance soupçonnée. Nouveaux silences confondus au seuil de l'éternité. Elle est morte en pleurant d'amour et de joie. Ce doux regard regard qui perçait si bien la souffrance, pourra enfin s'apaiser aux félicités du néant. Elle avait tellement cherché la mort, comme l'on cherche une raison à sa vie. Sa souffrance avait été si intense et elle avait tant aimé ce dépassement d'elle dans la douleur, que son corps meurtri accusait toujours sa soumission. Je te pleure dans l'amour et la joie, moi aussi.