8 mai 2011
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Comblez de vos silences madame, mes paroles absentes et mon âme cavée. Faites que rudesse et rudoiement siéent à l'amour. Dans la mort l'amour se révèle pleinement, laissant les pâles journées s'étioler indéfiniment. Qu'il me soit donné de souffrir à vous espérer. Vous me crûtes d'humeur cauteleuse, d'humeur chafouine, d'humeur chagrine mais il n'en était rien madame. L'amour est ma vie et je n'ai pu retenir mon coeur, comme je n'aurais pu retenir mon âme, effondré qu'il était, abîmé en espoir déçu. Aussi les moqueries et les railleries d'une piètre humanité m'indiffèrent hautement, car je n'ai d'autre vertu que vous madame et l'amour que je vous dois.
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dans
Amour courtois -mysticisme