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  • : Petits textes d'amour courtois, d'amour galant,soit avec un contenu mystique ou pas. Ésotérisme de la Dame, des frères Prêcheurs
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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 15:10

Vous aimez madame par petites touches  laissées dans l'éternité faiblement rougeoyante des soirées. Vous aimez aussi dans les traces dorées lissant la quiétude des eaux mortes. Vous aimez passionnément dans la paresse du temps quand les couleurs des fleurs s'effacent. Accordez moi de mourir pour vous. Refuseriez-vous la demande d'un amant libre de vous aimer sans contraintes, laissant son amour dériver au gré de ses humeurs ? Vous me voudriez lié, astreint aux caprices de la vie alors que mon souffle suppléerait le vide du temps? Que ma mort soit votre raison et votre raison ma liberté !

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 10:08

                                                               Quand le ciel s'éteint. Quand le ciel s'éperonne aux dentelures des cathédrales et que sa plaie béante d'un pesant silence trouble mon âme. Quand son ombre à peine vacillante étreint comme le baiser des âmes perdues. Quand le glas sombre glace l'air d'effroi et déflore la paix. Quand la foi se découvre enfin dans les tourments et les bourrasques. Quand mon âme d'une vie souillée, essoufflée, esseulée s'accorde à la foi. Quand je vous aime madame. Sans vous je suis perdu et je n'ai plus foi qu'en l'inexistant. Ce coeur oppressé, cette poitrine endeuillée vous attendent madame. Ayez pour ce coeur de la compassion à défaut de passion, de l'attention à défaut de tentation. Quand le ciel s'éteint.

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 16:06

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Ah! madame, je frémis encore de vos candeurs insoupçonnées, de l'abandon ourlé que vous offriez alors aux contours de mes folies. Je ne puis m'empêcher de penser à nos étreintes sulfureuses, à nos satinades effrontées, à la douce hardiesse de nos ébats, aux intimes combats ardemment livrés. Je vous aime madame. Et mon coeur chiffonné encore vous créé, et mon âme désemparée erre aux confins de mes pensées. Ah! la perfide douceur des voluptés de la chair ! Prodigalités empressées, contraintes désirées, servitudes délibérément espérées, je vous aime madame. Je n'ai pas pu vous oublier mais vous, pourriez-vous m'oublier ? De l'amour ou de la mort choisissez afin que je puisse encore servir, vous servir, en aimant, en vous aimant.

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 13:19

2844357695_daff1da265.jpgMon dernier souffle contenu, je veux expirer mes ultimes vanités. Car ni bien ni mal ne ferai plus madame. La souffrance à présent est un abandon nécessaire, une contemplation apaisée. Jadis mon désir vous comblait d'effleurements gantés et tourmentés et vous frémissiez de ces outrages si gracieusement demandées. J'étais fort, je suis faible. J'étais amant, je suis malade, une ombre, une ombre dépendant d'un soupir. De ma vie ? Non il n'y a rien à retenir. Retenir ce corps soumis aujourd'hui aux sollicitations de mon âme ? Et nos nuits qui nous semblaient éternelles étaient bien illusoires devant l'éternité qui m'attend aujourd'hui. Je vous quitte madame, je quitte le feu de cette passion pour....  un autre feu.

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 14:49

Comme un ciel bas incapable de se relever, mes souvenirs tombent dans l'obscurité. Je vous avais aimé jusqu'à m'enivrer de votre corps, j'avais de l'entregent et d'habiles conclusions. Si fort étaient mes délices, à présent si loin sont mes souvenirs que ma vie ne peut plus les habiter. Caresses souveraines, enveloppantes, probes et salaces de concert, caresses lointaines aux images insensées et jaunies, caresses révolues enfin, vous étiez, vous n'êtes plus. Pourtant l'amour dans un pesant silence âcre et sucré, flottait dans la chambre pour l'éternité. Pourquoi cette éternité nous a-t-elle quitté ? Pourquoi a-t-elle fui? Passion ribaude ? Non, pas quand l'amour est là! Mais le temps perd son temps et oublie la vie dont il nous avait fait présent.

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 14:52

Plaignez ce coeur flétrit madame, ce coeur chiffonné d'amourettes étourdies, ce coeur aux amours de boudoirs, ce coeur éventé aux tendresses effacées, ce coeur aux amours ensevelis au fil du temps. Sombre nuit alors, où l'ombre tapie me brouillait la vue. Bien sûr je ne saurais vous mériter madame, certes, mais je saurais vous aimer. Pauvres diatribes j'en conviens mais mon coeur vous est donné, ma vie vous est donnée si ce coeur ne suffisait. Mon indignité même madame vous donne la certitude de ma sincérité. Vous pouvez me rejeter, m'astreindre aux violences du désespoir mais mon amour pour vous ne cédera pas. Je suis votre obligé madame vous siéra-t-il de m'aimer encore? Serai-je compagnon de vindicte ou amant de la félicité?

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 14:23

Mes souvenirs tiédis ce jour percent encore mon âme, cette âme refroidie depuis l'aube des temps anciens. Souvenirs toujours que ces langueurs infinies des rouges fauves étalés et immobiles, ces amours confiés au temps passé. Catir vos lèvres une fois dernière madame en joutes expertes. Absoute madame d'un coeur nécrosé des violences à lui infligées mais dont amour demeure. Vos tendresses madame, comme vos tendresses me manquent, comme je respire encore ces moments. Une douceur, une câlinerie vous faisais madame en votre intime personne, une douceur à peine effleurée, une douceur à peine ébauchée. Mais aussi violences vous faisait madame en étreintes contraintes et passionnées. Haletant, épuisé j'étais. Haletant, comblé j'étais. Pourtant je ne suis plus ce que j'étais alors que vous êtes et resterez pour l'éternité ce que vous étiez.

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 05:09

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Il effleurait de sa présence mon âme apaisée. Ses mots sans fonds semblaient s'ajuster à ma vie. Et son existence encombrait ma pensée. Je l'aimais si fort, qu'il me semblait le trahir. De ma vie passée je me suis échappé et de moi, rien ne subsistera. Dieu n'est pas là, car c'est l'ensemble de la création qui est à voir. Et je séduirais ma mort afin de ne pas mourir humilié. Ce monde n'est qu'un involution et l'homme peut, doit briser ses chaînes. La création n'est pas terminée, d'autres mondes existent, inaccessibles ceux-là. Une création inversée qui serait de nature évolutive! Une roue des vies, une frénésie divines? Et si la vie n'était qu'absurdité humaine? Et si d'autres mondes existaient dépendants de l'existence mais absout de l'hérésie humaine? Nous nous forgeons continuellement pour nous désagréger mais je restituerai à ma mémoire, la, ma dernière image vécue!
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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 14:44
Des souffrances avallées en amours galés, amour encore  mon coeur espère. Vous me vîtes pleurant madame, pleurant sur le carrel ce désespoir de vie. Des temps passés, l'oubli avéré ne laissera passer que des songes. Je vous aime madame mais ne le peux plus. Pourtant languissantes caresses au souvenir amoindri, frissonnent toujours mon coeur et troublent ma vue d'un pudique voile de rosée. Mais le feu est éteint, et ce corps vigoureux autrefois est à jamais détruit. La passion n'est plus que mélancolie, effluves de coeur refroidi, mort à tenir. Vous me crûtes assidu madame, hélas ces assiduités ne sont plus et ne pourront plus être. Aujourd'hui, je suis bateleur d'apparence, souffleur de passé, vivant mais usé. Comment pourrais-je répondre de moi si mon corps lui-même ne me suis plus, car je ne suis plus? Avant, oui avant mais c'était avant et mon âme éparpillée au vent s'en est allée. Croyez-vous pouvoir aimer ce restant de vie alors que la vie en vous s'épanouit? La vie ne m'a laissé que la mort comme ultime consolation et il me faudra bien changer de maîtresse afin d'aimer encore, toujours.
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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 15:26
Cet instant convié au destin s'éteint madame. Ma nuit détoilée en voûtes écrasées emplit mon âme d'un désespoir voulu, attendu. Vous pensiez l'amour heureux? Vous pensiez nos coeurs serviles au désir, à la volupté, à l'abandon? J'ai cru aussi me contenter déraisonnables passions! J'ai cru, puis j'ai su et enfin j'ai subi. Alors la douleur fut ma maîtresse, la souffrance me retint et la solitude me servit. Oui, je souffre, je pleurs et j'aime. Je prie aussi madame, je prie l'impossible, l'inconscient, l'inexistant. À présent vous ne voyez plus de moi qu'une apparence, qu'une vacuité, qu'une inutilité. Pourtant je suis ce que j'ai toujours été. Ma robe sied à l'âme et non au corps. Vous avez raison en la vie car elle vous nourrit et vous incite à prendre et reprendre. La mienne n'est plus et ne pourra plus être car je ne l'habite plus. À Dieu...
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