25 mars 2011
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Les trois grandes lumières
Ma dame, seriez-vous inconvenante à nos ébats? Instilleriez-vous le doute et l'amertume en mon coeur?
Non, mon ami. Mon baiser est chaud, il vous insufflera la vie! Ce baiser fera enfler vos veines d'un désir si profond, qu'il vous semblera en être l'ultime désir. Vous naquîtes sous la voûte d'acier à vos frères ordonnés, l'épée au clair. Vous mourrez à mes côtés sous la voûte étoilée d'un monde informé. J'apaiserai votre âme par souffrances occasionnées, car amour et souffrance sont intimement liés en vie.
Il en sera donc. Vous deviendrez mon devenir en notre union. Au froid désir des dames évanescentes, je fais taire ma candeur pour le velouté de vos caresses si tendrement souhaitées.
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Amour galant
22 mars 2011
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15:21
Complaisons-nous madame de l'instant lié, de l'inconnu imagé et de la vérité fuyante à l'erreur avérée. Notre plaisir a été l'oubli et vous le savez, même si l'amour plaide les illusions d'un fond de vie. L'amour perçoit la vie fuyante, fourvoyée et éconduite des étourderies divines. Un trop tard à venir. L'inconfort de l'amour ne contient-il pas l'accomplissement même de notre existence? Et si la mort suit l'amour que je vous porte n'épargnant de ma vie ni les faiblesses, ni les offenses, elle ne sera que l'indignité et l'inconséquence d'amant comblé. Votre image trouble sortie des brunes lointaines de ma pensée s'enlise dans mes souvenirs et s'y perd. L'oubli madame, un amour inoubliable oublié, des sentiments affadis, des désirs éteints, un coeur qui bat, la vie simplement.
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Amour courtois -mysticisme
18 mars 2011
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15:44
- "Mais pour aimer les coquelicots
- Faut être idiot" (Extrait chanson de Mouloudji)
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- A mon âme écornée, j'offre de la fleur sa fragilité. Battue par les vents entre les pavés, elle est recluse dans son éternité. Petite fleur sans couleurs qui s'enhardit de pourpre aux pas du poète.
- -Mais qui es-tu?
- -Je ne suis rien.
- -Rien?
- -Rien du tout.
- -Ah!... rien du tout!
- -Mais rien de plus.
- -Rien de plus...
- -Rien de moins non plus.
- Mon âme comme la mer n'a d'autre visage que celui laissé par la vague qui s'échoue sur le sable. Nostalgie d'une fleur épanouie fauchée dans sa pleine beauté. Fleur épanouie, fleur séchée, elle aura appris de la vie ce qu'il faut savoir de l'immensité du temps, naître et mourir en un instant.
- Ami(e) s'il t'a plu jusqu'ici de me lire
- Merci et pardonne moi ce doux délire.
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Amour galant
15 mars 2011
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05:39
Mémoire bercée des contes vertueux qui viennent folâtres troublés mon coeur usé. Vous souvenez-vous ma belle, quand d'un sourire à peine esquissé vous frissonniez sous l'onctuosité de mes caresses. Je soulignais alors la générosité, dont la nature vous avait pourvue, d'une rude tendresse. Je frémis encore aux volutes parfumées des alcôves effrontées qui retenaient nos ébats. Ma main friande et ferme asservissait ce corps tendre et prompt à l'ouvrage. Et votre bouche finement experte en mignardises se pliait aux jeux subtils des saveurs inconnues. Nous étions innocents des longs étirements et tourments à venir. Et puis, le déchirement, la séparation, l'oubli peut-être? Non car je vous ai tant aimé que je vous aime encore et encore dans ce lieu de perdition qu'est mon esprit.
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Amour galant
12 mars 2011
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15:35
Madame je ne puis affronter les restes d'une vie passée et mon âme saisie s'humilie à vous aimer encore. Aux paroles non dites succèdent une intense douleur. Votre beauté alors me rassurait. Vos yeux rieurs et malicieux confortés du bonheur qu'ils inspiraient, embrasaient mon coeur. Je vous ai aimé et je vous aime malgré ce mal qui m'étreint, mais votre vie effacée, déchirée, soufflée attise en moi une douleur illimitée. La mort madame nous sépare et dans vos orbites vides mon visage défait vous regarde impuissant. Mon sang madame vous donnerais-je pour que vie vous revienne. Mais à ne plus espérer, à présent je prie, à vous rejoindre afin que la mort qui nous séparait serve aussi à nous unir. Vivre dans un amour passé, celà ne m'est guère possible, car vous êtes, vous étiez la vie, ma vie.
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Amour galant
10 mars 2011
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10:20
De la Croix..
Dans le désert... L'épée plantée au soleil tournée, jette l'ombre de la croix pattée. Dans l'ombre des voûtes ogivales, est dressée la croix dorée. Elle est vouée au silence dans l'âbime sans fond. Elle est l'écueil des âmes dociles. Elle est notre foi blanchie et lavée dans le sang. Elle est le mystère de la profondeur de la foi emmurée. Quelques mots de mes lèvres échappés se perdent au-delà de mon esprit égaré. Amour sans compromission, sans concession, sans conclusion : l'hésychia. Mais déjà la rose perlait sous la rosace
A la Rose...
La rose connaissance ultime de mes désirs, la rose, désir ultime de mon intime inconnaissance. Rose aimée, rose amour, femme aimée. Mon coeur se perd dans ce peu de vie, lassé qu'il est de vivre ce passé auprès de son aimée. Dieu existes-tu autant que je t'aime?
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mysticisme
7 mars 2011
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14:44
Ma mie, aux heures tardives, moi et mon ombre, laissons aller. Nous sommes ensevelis dans un fond de vie, une apparence de vie, dans les dissonances de nos silences. Cette fumée bleutée méprisante aux lourdeurs indolentes ne messied pas vraiment. Perdrais-je ainsi ma vie, négligemment? Comblerais-je ma tombe de cette absence là? Aux heures étirées, aux heures perdues, aux heures quittées ma vie s'éteindrait-elle? Passerais-je aux heures soufflées? Auriez-vous ma mie, de la mort une autre consonance? Seriez-vous à son égard disposée autrement? Belle vous êtes, à présent, mais de quel avenir serez-vous l'otage?
Mais mon ami, qu'ai-je à penser à l'avenir si déjà mon présent est à occuper! Avant de penser à la mort, j'aurai à vivre. Et si la mort me trouve en cet état, la folie rivée au corps, elle comblera ma tombe des échos de mon rire. Pour mourir n'est-ce point suffisant?
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Amour courtois -mysticisme
5 mars 2011
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15:24
UX LIEUX
Le fol amour n'exigerait-il pas passion et déraison pour nous satisfaire, pour vous satisfaire? Et pour vous voir, madame, la vie même ne me donnerait-elle pas la permission de contempler tout l'amour et la beauté que je puisse y découvrir?
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Fixité de mon regard impressionné par votre beauté à jamais illuminée!
Adieu donc aux lieux bénis de nos joutes juvéniles, aux amours candides, aux lieux délaissés des passions chiffonnées et des caresses effilées, adieu.
Adieu aux lieux maudits guerroyé et ferraillé, rapières et fourragères en baudriers, adieu.
De même adieu aux lieux proscrits et sacrés où mes frères sont inhumés, adieu.
Vous seule à présent, madame, trouverez grâce à mes yeux et si mon coeur bat ce jour encore, il vous le doit.
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Amour courtois -mysticisme
1 mars 2011
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14:58
Ma vie jetée aux vérités du temps à peine l'effleure. Mes mots blanchis sous le harnois, malappris et malséants, la limitent seulement aux confins de l'oubli. De vie lasse, défaillante et effondrée, j'ai créé l'impossible dans l'éphémère. Cueillez de ma main cette fleur unique et trouble pour vous dédiée. Elle est passion et déraison. Mon coeur s'épuise et ma vie s'amenuise. Les largesses de ma jeunesse furent béantes d'éternité, d'arrogances et d'impertinences. Mais le temps passe et flétrie nos premières candeurs.
"Fleur seule pour vous demeure
Hoirie bien miséreuse
Madame, mais que je meurs
Et vous verrai heureuse"
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Amour courtois -mysticisme
24 février 2011
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15:52
"S'il vous duit ma mie de quérir amour, quérrons le ensemble".
Au temps passé, présent je reste. Fleur coupée, fleur jetée, Dieu m'a gardé. Jadis, je pus goûter à vos aimables bontés dans une débauche d'amour froissé. Mes ardeurs pressées, alors entr'ouvraient vos lèvres d'un tendre sourire indolent qui s'étirait. Plus tardivement, ce sourire là, se plia au coins de l'amertume. Jeunesse effleurée à peine touchée, et, ce sourire là se figea. L'âge est pesant vous savez, vous auriez su, le souvenir aussi. Point de doléances, croyez le, mais que de regrets! Cette mort vilaine vous a soustrait à mes baisers, me privant ainsi de toute éternité. Mais chiquenaude lui fit, en moine devenant. Ora pro nobis.
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Amour courtois -mysticisme